Dompter les vagues | Vendela Vida
Un quartier chic de San Francisco, une bande d’ados dont Eulabee et son regard lucide sur ce monde qui dans les années 80, érige la beauté en but ultime.
Un quartier chic de San Francisco, une bande d’ados dont Eulabee et son regard lucide sur ce monde qui dans les années 80, érige la beauté en but ultime.
Ouvrage un peu inclassable, portrait de la ville natale de l'auteur en 13 tableaux étonnamment poétiques.
C’est la condition de la femme que Maggie O’Farrell expose dans ce roman, à une époque où les femmes de rang étaient des ventres, où les hommes avaient le droit de vie ou de mort sur leurs épouses, leurs sœurs, sur les femmes dans leur ensemble.
La vie de la communauté s’articule autour de l’école maternelle, chargée du passé de dizaines d’enfants aujourd’hui absents. Dans ces locaux tout est petit, à l’image des êtres qui les peuplaient. Tout ici tourne autour du souvenir des enfants perdus, sur lequel les parents endeuillés veillent tranquillement. Ils chérissent et maintiennent en vie la mémoire de ces êtres si chers à leur cœur.
Ce roman, prix Nobel en 1954, n’a peut-être jamais été plus actuel.
« Home » est en apparence le récit d’un homme qui, de retour de la guerre, traverse les États-Unis pour rentrer chez lui. Derrière la simplicité trompeuse de l’histoire, Toni Morrison reprend les thèmes qui lui sont chers : le racisme, l’esclavage, le ségrégationnisme, la guerre, le déracinement.
Claire Keegan, écrivaine irlandaise largement primée, revient sur le triste passé de son pays qui jusqu’en 1998 enfermait les filles mères, les séparant de leurs bébés et les réduisant pratiquement à l’esclavage. Dès le premier paragraphe, elle conquiert son lecteur par la poésie de son écriture.
Un magicien, son assistante et un maître de cérémonie: un trio phénoménal se produisant un été sur la jetée de Brighton. Un monde au bord de la transformation, un temps où le divertissement ne pouvait passer que par la scène, juste avant l’installation du petit écran dans les foyers.
Les trois cousines encore enfants dans « Etés anglais » sont maintenant à l’aube de l’âge adulte et bien décidées à poursuivre leurs rêves à Londres, loin de la maison familiale du Sussex où elles vivent depuis le commencement de la guerre. Malgré la menace, la vie se poursuit dans cette grande fresque familiale typiquement anglaise.
Lorsque le jeune Ray Takahashi rentre de la guerre, plein d’espoir en l’avenir, il ne retrouve rien dans sa Californie natale de ce qu’il y avait laissé en s’engageant. Christian Kieffer revient sur ce pan méconnu de l’Histoire : en 1942, suite à l’attaque de Pearl Harbor, un sentiment de défiance naît aux États-Unis envers les familles immigrées ou d’origine japonaise. Celles-ci sont emmenées et enfermées dans des camps, où elles resteront jusqu’à la fin de la guerre.